Le
financement d’une entreprise est fondamental. Sans cash, la mort est assurée
très rapidement, c’est un peu comme le sang de notre corps. Il ne nous fait pas
bouger, penser … , mais s’il manque notre vie s’arrête dans un délai très bref.
Le cash quand il est apporté par un tiers peut avoir deux origines
principales : la dette ou le capital. Ces deux origines ont des
conséquences sur les attentes des pourvoyeurs, mais elles permettent une complémentarité,
voyons pourquoi :
L’actionnaire qui apporte du capital a toujours pour intérêt de recevoir en contrepartie du risque qu’il prend une part de la croissance de l’entreprise. Cela peut être sous la forme de dividendes ou de plus value lors de
Le
banquier qui apporte du financement sous forme de dette a deux intérêts
contradictoires mais qu’il doit concilier. D’une part c’est un commerçant dont
le métier est de vendre de l’argent, d’autre part c’est une entreprise qui
travaille essentiellement avec l’argent de tiers qu’il devra rembourser. Il
souhaite vendre, mais se doit d’être prudent. Sa rémunération ce sont les
intérêts qu’il reçoit et qui rémunèrent à la fois son travail et son risque. Il
va donc financer les entreprises qu’il croit solide. Il financera plus
facilement des opérations pour lesquelles une contrepartie existe qui pourra
éventuellement lui rembourser tout ou partie de son avance (une immobilisation
comme une machine, une facture client due par un tiers assuré ou de qualité).
Il a donc tendance à demander des garanties. Toutefois quand le contrat est
signé, les règles du jeu sont connues : coût, modalités de remboursement,
garanties. La dette c’est donc du cash qui doit être remboursée, avec des
conditions fixées et connues à l’avance.
Ces
deux modes de financement sont dont parfaitement complémentaires. Le capital
apporte la sécurité dans le montant qui reste dans la société, mais peut avoir
un coût élevé en termes de dividendes et de stratégie d’entreprise. L’emprunt
doit être remboursé mais ses conditions sont connues. Stabilité dans le montant
ou stabilité dans le fonctionnement, ce sont deux sources de financement
complémentaires que l’entreprise doit chercher à utiliser en comprenant les
intérêts des apporteurs. Les banquiers veillent d’ailleurs à ce que le ratio
d’endettement sur fonds propres ne dépasse pas un certain seuil (1 pour 1 est
souvent bien perçu).
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