Pour
bien relancer vos clients, vous avez fait tout le travail en amont de sorte à
disposer d’une information claire et pertinente. C’est parfait, la base est là. Maintenant, il faut faire la relance.
Pour cela, vous avez monté une équipe qui en a la responsabilité. Vous pensez
que maintenant tout va rouler. Il manque
encore un ingrédient, comprendre que la
relance est un travail d’équipe. Voyons pourquoi:
Le travail d’équipe, nous l’avons déjà vu
dans la préparation, où la finance et
les commerciaux doivent travailler ensemble à la fois pour une négociation
efficace des conditions et mode de paiement et pour obtenir toutes les
informations nécessaires à l’identification et à l’évaluation du risque
financier.
Maintenant,
votre équipe va relancer les clients. C’est un travail qui doit être fait avec
une grande régularité et qui va mélanger du téléphone et de l’écrit. Souvent,
cela se passera bien, dans le sens où le client relancé va s’acquitter de sa
dette et cela clora le débat. Toutefois, la relance n’est pas un long fleuve tranquille. Vous pouvez avoir plusieurs cas de figure :
* Le client annonce un litige. Il se réfugie derrière pour ne pas régler. Vous devez
donc le résoudre. Ce litige peut
concerner des aspects complètement différents de la vente comme le prix, la
qualité des produits, le non-respect des livraisons, des erreurs sur les
factures … En fonction des litiges, un
ou plusieurs services sont concernés pour évaluer le litige et le résoudre.
En tout cas, dans la grande majorité des cas, cela ne sera pas le service
relance qui pourra le résoudre tout seul. Il est clairement nécessaire qu’une coopération s’installe pour détecter
et résoudre rapidement les litiges. Ce n’est que lorsque cela sera fait que la
relance pourra être reprise et menée à son terme.
* Le client ne règle pas. Malgré les relances, et en l’absence de tout litige, le
client fait le mort et ne règle pas. Le service relance va avoir besoin de l’aide d’autres services. Il s’agit pour
commencer du commercial qui doit
prendre contact avec son client pour comprendre ce qu’il se passe et
éventuellement aller chercher directement l’argent. Si le client ne règle pas,
il faut décider de le bloquer. A
noter que dans certaines entreprises ce blocage est automatique passé un
certain délai de retard. La décision
si elle n’est pas automatique va
concerner tout autant la finance que le commercial avec éventuellement un
arbitrage de la direction générale. Si la société a un service juridique,
celui-ci peut alors également être concerné pour prendre les mesures juridiques
qui permettront d’encaisser l’argent dû.
Vous
voyez que même si le service de relance est en première ligne, il ne peut pas fonctionner correctement s’il
n’est pas épaulé par d’autres services et en particulier le commercial.
Vendre c’est bien, mais encaisser c’est mieux. Cela est même indispensable pour
la survie de l’entreprise. Tous les services de l’entreprise doivent donc être
concernés et en premier lieu les commerciaux.
Michel
Pivot (25 avril 2017)
DAF Evolution
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