Il
est des indicateurs très élaborés et vraiment bien pensés pour suivre l’évolution
de notre trésorerie, mais parfois, nous
ne pensons pas aux choses les plus simples, tellement faciles à suivre et
qui sont sous nos yeux. Dans ce cadre-là, vous
pouvez classer le taux d’avoirs. Il est très facile à connaître et
constitue une bonne indication sur la
qualité de votre recouvrement et donc de votre trésorerie issue des
clients. Voyons pourquoi?
Le taux d’avoirs se calcule très simplement. Dans les logiciels comptables classiques, vous avez le journal de ventes qui enregistre uniquement les factures et les avoirs. Il suffit donc d’exporter le journal et de faire le ratio des avoirs sur le total des factures. Dans les ERP comme SAP, la notion de journal n’existe pas. Vous trouverez des transactions. Il faut prendre toutes les transactions de factures et d’avoirs et uniquement celles-ci pour calculer le même ratio. Vous voyez, c’est très simple.
Le taux d’avoirs se calcule très simplement. Dans les logiciels comptables classiques, vous avez le journal de ventes qui enregistre uniquement les factures et les avoirs. Il suffit donc d’exporter le journal et de faire le ratio des avoirs sur le total des factures. Dans les ERP comme SAP, la notion de journal n’existe pas. Vous trouverez des transactions. Il faut prendre toutes les transactions de factures et d’avoirs et uniquement celles-ci pour calculer le même ratio. Vous voyez, c’est très simple.
Comme
beaucoup de ratios, il n’y a pas de
valeur absolue d’un bon taux d’avoirs. Il est simplement possible de dire
que plus il est bas, meilleur c’est.
En effet, cela signifie que pour encaisser vos factures vous n’avez pas d’avoirs
à faire. Ce taux doit donc être le plus proche possible de zéro. Mais votre taux d’avoirs va dépendre énormément de votre secteur d’activité et de vos
modes de comptabilisation.
Ainsi
si vous travaillez avec la grande
distribution, vous devrez très certainement verser des RFA (remises de fin d’année). Ces RFA font l’objet d’avoirs,
donc forcément votre taux d’avoirs est impacté et mécaniquement votre taux sera
plus élevé et parfois très nettement par rapport à une entreprise dont les
clients ne demandent pas ces RFA. Par ailleurs, votre façon d’émettre les avoirs est également très impactant. Vous
pouvez soit faire un avoir partiel
pour ajuster la valeur initiale de la facture, soit faire un avoir global annulant la facture d’origine et refaire une nouvelle
facture. Certaines entreprises le font pour des raisons de suivi du stock
ou de calcul de prix de revient, d’autres parce qu’elles ont toujours fait
comme cela. Peu importe, cela a un impact sur votre taux d’avoirs.
Il
est donc important quand on analyse
le taux d’avoirs de comprendre le
contexte et le mode de comptabilisation, surtout si vous souhaitez comparer
2 sociétés. En interne, cela reste un bon indicateur de votre capacité à
encaisser rapidement, mais c’est moins
la valeur absolue qu’il est intéressant de suivre, que l’évolution de ce
taux dans le temps en se fixant des
objectifs pour le faire baisser. Pour cela, vous pourrez bien sûr négocier
des RFA plus faibles ( si cela est possible) ou changer vos habitudes de
comptabilisation. Mais surtout, vous devrez essayer de supprimer toutes les causes des avoirs qui dépendent de vous
et qui sont liés aux litiges que vous avez avec les clients. Moins d’avoirs, c’est
moins de litiges, et c’est donc de la trésorerie qui rentre plus vite.
Le
taux d’avoirs est donc un indicateur
pertinent pour travailler et améliorer sa trésorerie. Il est surtout
intéressant de comprendre les raisons des avoirs. C’est l’évolution qui est importante et vous devez vous fixer des
objectifs de baisse du taux. Cela vous obligera à travailler votre qualité
et votre trésorerie ne s’en portera que mieux.
Michel Pivot (29 mai 2018)
DAF Evolution
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