L’entreprise
doit-elle distribuer des dividendes ou
pas et, si oui, à quelle hauteur. Cette question est loin d’être anodine.
La réponse n’est pas non plus si simple que cela. En fait, tout dépend de la situation de l’entreprise. Voyons de quoi il
ressort:
Tout d’abord, rappelons que le dividende c’est le résultat de l’exercice qui est distribué à l’actionnaire. En effet, l’actionnaire étant propriétaire de l’entreprise a le droit de recevoir ce résultat sous forme de dividende. Il faut bien entendu que la société fasse des bénéfices. Il faut également qu’elle ait de la trésorerie, car l’entreprise, lorsqu’elle a décidé (lors de l’assemblée générale annuelle) de distribuer des dividendes, devra le payer aux actionnaires. C’est donc du cash qui va sortir du compte bancaire de l’entreprise pour aller dans la poche de l’actionnaire.
* Le type d’actionnaires. Une entreprise cotée sur les marchés boursiers voit son cours être impacté par l’envie des actionnaires d’acquérir ces actions. Plus l’envie est forte, plus le court monte. La politique de distribution a un impact fort sur cette envie. Une société qui a un cours élevé aura moins de risques de se faire racheter par un concurrent. Elle pourra également plus facilement faire une augmentation de capital sur le marché boursier ce qui peut lui apporter beaucoup d’argent frais. A contrario, une entreprise non cotée familiale aura sans doute une politique de distribution de dividende beaucoup plus faible. Dans ce cas, les actionnaires souhaitent créer de la richesse pour la transmettre au sein de la famille. La volonté est donc de laisser le résultat et l’argent dans l’entreprise. La politique de dividende est alors peu généreuse.
Vous pouvez constater que le choix de distribuer du dividende dépend à la fois de la santé financière de l’entreprise et de son type d’actionnariat. N’oubliez pas également que les partenaires banquiers regardent cela avec beaucoup d’intérêts, car ils ne souhaitent pas prendre plus de risque que les actionnaires.
Tout d’abord, rappelons que le dividende c’est le résultat de l’exercice qui est distribué à l’actionnaire. En effet, l’actionnaire étant propriétaire de l’entreprise a le droit de recevoir ce résultat sous forme de dividende. Il faut bien entendu que la société fasse des bénéfices. Il faut également qu’elle ait de la trésorerie, car l’entreprise, lorsqu’elle a décidé (lors de l’assemblée générale annuelle) de distribuer des dividendes, devra le payer aux actionnaires. C’est donc du cash qui va sortir du compte bancaire de l’entreprise pour aller dans la poche de l’actionnaire.
En
disant cela, on constate que la
distribution du dividende, c’est l’appauvrissement de l’entreprise au profit de
l’actionnaire, à la fois en résultat
et trésorerie. Il serait si simple alors de dire que l’entreprise devrait
garder toute sa richesse. Toutefois, c’est oublier un peu vite que l’actionnaire est celui qui a pris tous les
risques en investissant dans la société et qu’il l’a fait pour différentes
raisons, mais l’une d’elles c’est que si l’activité marche il puisse en tirer
un profit. Donc s’il n’y a plus de dividende, vous avez le risque qu’il n’y ait
plus d’actionnaire et donc plus d’entreprise. C’est le chien qui se mord la
queue.
En
fait, tout dépend de la situation de l’entreprise.
Plusieurs facteurs sont à prendre en compte et en particulier :
* La santé financière de l’entreprise. Si la société se porte très bien et qu’elle dispose de beaucoup
de trésorerie, il est facile d’envisager une politique de distribution de
dividendes généreuse. A contrario, une
entreprise qui a peu de liquidité peut-être parce que son BFR est fortement
négatif aura intérêt à conserver un
maximum de résultat et donc distribuer un minimum.* Le type d’actionnaires. Une entreprise cotée sur les marchés boursiers voit son cours être impacté par l’envie des actionnaires d’acquérir ces actions. Plus l’envie est forte, plus le court monte. La politique de distribution a un impact fort sur cette envie. Une société qui a un cours élevé aura moins de risques de se faire racheter par un concurrent. Elle pourra également plus facilement faire une augmentation de capital sur le marché boursier ce qui peut lui apporter beaucoup d’argent frais. A contrario, une entreprise non cotée familiale aura sans doute une politique de distribution de dividende beaucoup plus faible. Dans ce cas, les actionnaires souhaitent créer de la richesse pour la transmettre au sein de la famille. La volonté est donc de laisser le résultat et l’argent dans l’entreprise. La politique de dividende est alors peu généreuse.
Vous pouvez constater que le choix de distribuer du dividende dépend à la fois de la santé financière de l’entreprise et de son type d’actionnariat. N’oubliez pas également que les partenaires banquiers regardent cela avec beaucoup d’intérêts, car ils ne souhaitent pas prendre plus de risque que les actionnaires.
Michel Pivot (17 juillet 2018)
DAF Evolution
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