Vous
avez un projet innovant pour lequel vous avez besoin de capitaux. Vous avez
créé votre société, mais il vous faut des capitaux pour commencer à produire ou
à vendre. Votre société existe, mais il faut lui faire franchir un cap comme
vendre à l’export. Vous avez donc besoin de moyens financiers. Vous cherchez
donc des investisseurs. A qui s’adresser ?
Chaque phase de projet a son type d’investisseurs. En effet, la nature du risque pour chacun des projets est différente. Clairement, plus vous êtes tôt dans le projet, moins il y a de choses à montrer, plus le risque qui sera pris par le ou les investisseurs est élevé. Cela a deux conséquences : l’appétence au risque doit être plus grande. L’exigence de potentialité de profit est plus élevée.
Chaque phase de projet a son type d’investisseurs. En effet, la nature du risque pour chacun des projets est différente. Clairement, plus vous êtes tôt dans le projet, moins il y a de choses à montrer, plus le risque qui sera pris par le ou les investisseurs est élevé. Cela a deux conséquences : l’appétence au risque doit être plus grande. L’exigence de potentialité de profit est plus élevée.
Au
tout début, vous avez le capital
amorçage. Votre projet est en phase de recherche et développement. L’idée
est là, le concept est innovant. Son potentiel est élevé, mais les risques sont
très importants. Les investisseurs sont souvent des personnes physiques qui ont
réussi dans les affaires, qui comprennent le business et sont à même d’apprécier
le projet. Ils vont apporter aux porteurs du projet, du capital, des réseaux et
leur expérience. L’objectif sera de finaliser le développement du projet sous
forme d’un prototype permettant alors de trouver des investisseurs qui permettront
de passer à la phase de commercialisation.
Le capital-risque est la phase suivante. Le produit existe, il est
innovant, mais il faut lancer l’entreprise, et pour cela il faut des
investisseurs qui vont apporter là encore des fonds, leur expérience et des
réseaux. Personnes physiques (on les appelle les business angels) ou fonds
spécialisés, le niveau de risque est, là encore, élevé, puisque la société n’a
pas ou peu fait de ventes. Le produit existe, mais l’existence de son marché
réel reste à démontrer.
L’entreprise
dispose d’un produit, et elle a développé une clientèle. Elle veut aller plus
loin (ex. : se développer à l’international), ou elle a besoin d’aller
plus vite (ex. :de nouveaux entrants risquent de lui prendre sa place).
Pour cela, il faut des capitaux. Elle va faire appeler à des investisseurs qui
font du capital développement. Les
fonds nécessaires sont souvent importants, mais le niveau de risque est moins
élevé dans la mesure où le produit existe, et qu’il a déjà fait ses preuves sur
le marché.
Il
faut également évoquer deux autres types d’investisseurs :
Le capital transmission : la société A existe, ses actionnaires souhaitent
la céder. Un ou des investisseurs décident de l’acquérir et vont le faire via
un LBO (Leverage Buy Out). Le principe est simple, ils vont constituer une société
B dans laquelle ils vont apporter du capital. Cette société va s’endetter
auprès d’une banque. Avec les fonds levés (capital et emprunt), elle va acheter
la société A. Cette société doit à la fois avoir un potentiel de développement
jugé comme important et être capable de générer du cash. En effet, c’est elle
qui versera les dividendes qui permettront le remboursement des échéances de l’emprunt
contracté.
Le capital retournement : la société est en difficulté, et sans apport
financier ses chances de survie sont très faibles. Toutefois, elle a un
potentiel. Des investisseurs spécialisés vont alors acquérir la société,
injecter du capital et mettre en place un plan de redressement.
Chaque
étape de la vie d’un projet entrepreneurial peut trouver un investisseur. Cela
ne signifie certainement pas que chaque projet intéressera des investisseurs.
Mais il est important de bien connaître et comprendre sa cible pour ensuite l’adresser.
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